Implant et prothèse mammaire

Le Dr Marinetti utilise la voie axillaire dans tous les cas pour une augmentation mammaire : première implantation, remplacement de prothèse, correction, modification ou changement de plan ..

DURÉE

1H

ANESTHÉSIE

GÉNÉRALE

HOSPITALISATION

1 NUIT

TARIF

5200€

SOMMAIRE

Augmentation mammaire par implant : poitrine naturelle sans cicatrice

L’augmentation mammaire par la pose de d’implant ou prothèse est l’opération de chirurgie plastique des seins la plus courante.

Le Dr Marinetti utilise la voie axillaire dans tous les cas pour une augmentation mammaire : première implantation, remplacement de prothèse, correction, modification ou changement de plan ..

Cette voie me paraît préserver au mieux le caractère esthétique et confidentiel de cette intervention de par la qualité de sa cicatrisation et l´absence de toute cicatrice sur le sein. Mais il ne faut jamais imposer cette voie axillaire à un chirurgien qui n´en aurait pas une pratique courante car elle nécessite un matériel spécial et est difficile à bien réaliser si on n´en a pas une grande expérience.

L’implant mammaire peut être placé devant ou derrière le muscle grand pectoral. Il existe des avantages et des inconvénients pour chacune des positions.

UTILISATION DE LA VOIE AXILLAIRE

Personnellement , j’utilise exclusivement la voie axillaire et ce depuis plus de 20 ans.

Pour réaliser cette voie axillaire exclusive en toutes circonstances, j’utilise des instruments spéciaux que j’ai progressivement mis au point et qui me permettent de régler pratiquement tous les problèmes d’implants mammaires uniquement par voie axillaire sans aucune cicatrice sur le sein : première intervention, remplacement, changement de plan, modification de la loge (descente ou remontée des sillons sous mammaires)… etc ..

Il est à noter que les douleurs post opératoires sont les mêmes quelque soit la voie d’abord : c’est la distension du muscle grand pectoral par les implants qui est douloureuse ; la preuve est que les remplacements d’implants ne sont pas douloureux qu´ils soient ou non réalisés par voie axillaire ou autre.

Et toujours par voie axillaire,  c’est à dire sans cicatrices sur les seins…

Selon l´âge, on peut distinguer différentes raisons d’une opération de l’augmentation du volume des seins :

  • après leur grossesse, les femmes dont les seins se sont détendus et « vidés » avec parfois apparition de vergetures;
  • les adolescentes, parfois très complexées par le petit volume de leurs seins;
  • dans le vieillissement , celles qui souhaitent compenser la diminution de volume de la glande et le relâchement de la peau (seins « vidés », « creux dessus » ….).

Par ailleurs, selon le volume initial, on peut considérer :

  • l’amastie : absence totale de glande mammaire (très rare);
  • les femmes « plates », celles « qui n’ont pas grand-chose » (c’est une hypotrophie mammaire);
  • celles qui ont déjà un bonnet B ou C et qui « veulent plus gros » par impératif psychologique ou désir esthétique pur c´est-à-dire par coquetterie.

CONSULTATION PRÉ OPÉRATOIRE

La consultation pour pose d’implants mammaires est très importante.

Avant tout, le chirurgien doit vous interroger :

  • Sur votre âge, taille et poids, sur vos antécédents médicaux et chirurgicaux (cardiovasculaires, pulmonaires, gynécologiques, allergiques …)
  • Sur votre désir d’augmentation de volume mammaire; sur votre volume actuel et sur le volume que vous souhaitez, sur la réalité de votre désir : est-ce une idée mûrement réfléchie de longue date ? est-ce un complexe sévère depuis l’adolescence, ou est-ce une idée nouvelle, récente, voir un simple « caprice » ou une simple « coquetterie » ?

Durant toute la consultation, le chirurgien doit avoir pour but d’évaluer et de vous faire évaluer l’importance de votre désir d’augmentation de volume des seins car la pose d’implants mammaires ne doit pas être faite à la légère, « comme on va chez le coiffeur ou l’esthéticienne » :
C’est une intervention chirurgicale qui présente pour le futur un certain nombre de contraintes (risques de coques, obligation de remplacement d’implants etc)
Pour que la décision de la subir soit logique et légitime, il faut que votre désir et votre besoin de changement de votre image corporelle soit suffisamment important : si c’est le cas cette intervention pourra vous apporter beaucoup sur le plan psychologique et physique, ce qui contre balancera les inconvénients et contraintes de l’intervention.

Certains chirurgiens placent un implant dans le soutien gorge pour simuler le futur volume : cette manœuvre me paraît particulièrement peu fiable car le volume et l´aspect de cette prothèse une fois réellement posée derrière le muscle seront bien différents !

L’examen appréciera les éléments suivants:

  • âge
  • taille
  • poids
  • volume des seins (taille du bonnet)
  • volume, surface du thorax, périmètre thoracique, surface et épaisseur de la glande,
  • corpulence, carrure,
  • épaisseur de la peau,
  • degré de relâchement des seins
  • symétrie de forme et de volume

Pour préciser et comprendre ce que vous souhaitez (forme, augmentation de volume …), le chirurgien dispose de plusieurs moyens:

  • vous écouter, vous questionner,
  • vous montrer manuellement ce qu’il peut faire en simulant avec sa main les augmentations de volume possible,
  • vous demander d’apporter pour l’intervention des photos de magazines montrant des seins qui vous plairaient pour vous même (seins sans soutien gorge avec vues de face ¾ et profil, bras baissés)
  • certains chirurgiens placent un implant dans le soutien gorge pour simuler le futur volume.
  • le « morphing » (simulation par ordinateur) n’est pas recommandé aujourd’hui car trop incitatif et aussi trop peu réaliste.

Le chirurgien vous informera des avantages et inconvénients des différentes voies d’abord, de la position pré ou rétro musculaire, du type de prothèses à utiliser …

Au terme de la consultation le chirurgien aura une idée déjà précise de ce que vous attendez de l’intervention, de ce qu’il peut et va faire compte tenu des différents paramètres de votre corps ; son rôle est de vous préciser et de bien vous faire comprendre ce qu’il est possible de faire, ce qui est souhaitable, voir ce qui est irréalisable ;

  • il vous demandera de réfléchir à tout ce qu’il vient de vous dire et de bien lire les différents documents d’informations,
  • il vous précisera qu’il est à votre disposition pour toutes questions ou toute nouvelle consultation.

CONSULTATION POST-OPÉRATOIRES DE LA RÉDUCTION MAMMAIRE

Visites de contrôle chez le chirurgien:

  • J7 – J14 – J30
  • 3 mois
  • 6 mois
  • puis 1 fois par an de principe
  • continuer à voir régulièrement votre gynécologue pour le contrôle médical habituel de vos seins.

Voici les différentes précautions à prendre:

  • Précautions immédiates: Limiter la contraction musculaire quand l’implant est situé en arrière du muscle.
  • Précautions au long cours: leur but est de diminuer le risque de rétraction de la loge sur la prothèse (coque) tout en limitant les effets de la pesanteur sur le sein :
    • Les seins et les implants doivent rester libres, mobiles non bloqués par le soutien gorge,
    • Ce dernier doit soutenir la glande mammaire sans exercer de pression sur l’implant ni le pousser vers le haut (lorsque le soutien gorge possède des armatures, choisir un bonnet suffisamment large pour que les armatures n’exercent aucune pression sur les prothèses)
    • Penser à mobiliser(en dedans, en dehors et en bas) à masser et à pétrir vos seins quotidiennement durant toute votre vie au cours de votre toilette par exemple (ceci d’autant plus que les implants sont situés devant le muscle).

Evolution du résultat:

    • Les seins peuvent être très gonflés au début et l’œdème diminuera progressivement en 2 à 3 semaines.
    • Au départ les seins n’ont pas leur aspect définitif en raison de l’œdème et de la tension de la peau et des muscles qui mettent plusieurs mois pour se détendre. Ainsi,
      • L’ancien sillon sous mammaire peut rester marqué sur le sein pendant plusieurs mois et parfois définitivement quand il existe un relâchement trop important (ptose) ou des tissus trop mous.
      • Un bombement supérieur peut persister aussi plusieurs mois en attendant la détente des tissus du pôle inférieur du sein qui sont moins extensibles (cf . Schéma)
      • Le pôle inférieur du sein peut-être plat et mettre plusieurs mois pour se galber.

Résultats avant/après

4,4

89 avis

Témoignages de patients

Nous sommes fiers de partager les témoignages de nos patients qui ont fait confiance au Dr. Marinetti pour leurs procédures de chirurgie plastique et de médecine esthétique à Marseille.

TARIFS

Tarifs pour implant mammaire

Avant de subir un traitement ou une intervention de chirurgie plastique vous souhaitez être informé du tarif.
Le Docteur Christian Marinetti vous communique une fourchette des tarifs.

Les tarifs sont à titre indicatif et ils peuvent faire l’objet de variation en fonction des cas. Le devis précis et le prix tout compris de l’intervention ou de l’acte sera établi lors de la 1ère consultation à son cabinet.  Tous les tarifs sont donnés en € et en TTC.

Augmentation mammaire 

à partir

5200 €

TTC

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Questions fréquentes sur la chirurgie mammaire

Les principales qualités requises pour une prothèse mammaire sont d’être :

  • souples (de consistance voisine de la glande mammaire)
  • bien supportées par les tissus environnants
  • solides, résistantes à l’usure,
  • de forme esthétique, donnant un aspect naturel au sein.

Voici les différents types de contenus possibles :

  • le gel de silicone : il est aujourd’hui obligatoirement cohésif, c´est-à-dire que si la prothèse est percée le gel ne peut s’écouler. C’est certainement le produit de remplissage actuel le plus utilisé.
  • le sérum physiologique (eau + chlorure de sodium)  moins utilisé.
  • les autres (hydrogel, huiles… ) non actuellement autorisés en France.

De 1995 à 2001 l’utilisation d’implants mammaires renfermant du gel de silicone fut interdite en France, car la responsabilité de ce gel avait été évoquée dans l’apparition de maladies auto-immunes ; Les études faites jusqu’à ce jour n’ont pas permis de mettre cette éventualité en évidence.
Ainsi, depuis janvier 2001 les prothèses renfermant du gel de silicone sont à nouveau autorisées en France, mais doivent répondre à des normes de qualité et de fabrication très précise avant d’être mise au cas par cas sur le marché :

  • Le gel doit être cohésif
  • L’enveloppe tout en restant souple doit être plus épaisse, répondant à des critères précis de solidité, pour limiter le risque de rupture, et d’étanchéité pour limiter la transsudation de silicone à travers la membrane.

Ainsi ont vu le jour ce qu’il convient d’appeler les prothèses mammaires en gel de silicone de nouvelle génération.
Tout ceci est important car le gel de silicone contenu dans la prothèse est semi polymérisé et est irritant pour les tissus environnants pouvant provoquer diverses réactions inflammatoires.
Malgré leurs qualités, ces prothèses vont subir comme les précédentes une usure dans le temps et devront être remplacées de principe à la dixième année avant leur rupture.

 

Pendant la période d’interdiction du gel de silicone, seuls les implants mammaires contenant du sérum physiologique furent autorisées : leur utilisation a montré qu’ils étaient responsables de plis, rides et gondolages visibles sous la peau, surtout chez les patientes minces et qu’ils se dégonflaient capricieusement, parfois précocement (après quelques mois ou années) en se perçant par usure sur un pli.
Ils sont donc beaucoup moins utilisés aujourd’hui.

Elle est toujours en silicone polymérisée, substance bien tolérée par les tissus.
Tout en étant souple, elle doit être suffisamment épaisse et étanche.
Elle peut-être lisse ou texturée, c’est-à-dire présentant de fines granulations qui pourraient diminuer les risques de capsulite rétractile ou « coques », mais rien n’est prouvé.

Il existe deux grands types de prothèses mammaires :

  • les prothèses mammaires rondes
  • les prothèses mammaires anatomiques

Les prothèses mammaires rondes ont une base circulaire et sont symétriques dans tous les axes, leur largeur étant égale à leur hauteur. Elles sont appelées à tort prothèses rondes car en fait lorsqu´elles sont en position verticale le gel de silicone se répartit à leur pôle inférieur limitant ainsi le remplissage et donc le bombement du pôle supérieur du sein.

 

Il existe des prothèses mammaires à base étroite et des prothèses à base large.

 

Il existe pour une même base différentes projections selon le bonnet souhaité (low profile, medium, high profile).

 

prothese mammaire ronde

La prothèse mammaire « ronde » ou à base circulaire

 

prothèse mammaire à base circulaire

Les prothèses mammaires anatomiques sont ainsi appelées car leur forme en goutte d’eau rappelle l’anatomie naturelle du sein: elles sont moins remplies à leur pôle supérieur et plus pleines, c’est à dire plus remplies, à leur pôle inférieur. De ce fait, leur utilisation permet d’obtenir un sein moins bombé et leur choix est souvent nécessaire dans ce but lorsque la prothèse est placée devant le muscle grand pectoral. Quand la prothèse mammaire est placée derrière le muscle grand pectoral, la pression de ce muscle sur le pôle supérieur de l’implant même quand il est rond peut suffir à diminuer le bombement.

 

Pour diminuer le risque de rotation de l’implant qui entraînerait une déformation du sein, les prothèses mammaires anatomiques sont toutes texturées pour mieux adhérer aux tissus et n´ont pas une base circulaire mais sont soit plus hautes que larges, soit plus larges que hautes ce qui a l´avantage de pouvoir correspondre aux dimensions de certains thorax.

 

Pour une même base il est là aussi possible de choisir des projections plus ou moins importantes.

 

 

Votre chirurgien choisira le type d’implant mammaire le mieux adapté à vos souhaits, à la morphologie de vos seins, de votre thorax et de votre silhouette afin d’obtenir le meilleur résultat esthétique.

 

 

Personnellement , j’utilise extrêmement souvent les implants mammaires anatomiques afin d’obtenir les résultats les plus naturels qui soient.

Le résultat final de l’augmentation mammaire va être conditionné par le point de départ c’est-à-dire l’aspect de votre corps avant l’intervention, le choix de la prothèse et la technicité du chirurgien.
Comme vu précédemment, un implant se définit par sa forme, sa hauteur, sa largeur, sa projection, son volume.
La réalisation d’une augmentation mammaire nécessite un « travail » préparatoire de votre part et de la part du chirurgien :

  • un travail de réflexion de votre part : «  quels seins je souhaite avoir ? »
  • une étude précise de la part du chirurgien qui va apprécier vos souhaits, tenir compte de votre corps, et choisir l’implant le plus adapté pour obtenir le résultat souhaité.
Le choix va aussi dépendre de la hauteur et de la largeur:
  • Si la hauteur doit être égale à la largeur: choix d’un implant à base circulaire, appelé à tort implant « rond »
  • Si la hauteur doit être supérieure à la largeur: choix d’un implant dit « anatomique » plus haut que large (corps longiligne c’est à dire de grande taille à thorax étroit) pour éviter un creux au dessus du sein et avoir une pente harmonieuse tout en conservant un « V Médian ».implant anatomique v median
  • Si la hauteur doit être inférieur à la largeur: choix d’un implant dit « anatomique » plus large que haut (corps bréviligne c’est à dire de petite taille au thorax large) pour éviter un bombement au dessus du sein.implant anatomique
Par ailleurs en cas d’asymétries de départ , le chirurgien peut être amené à utiliser des implants radicalement différents en forme , en projection ou en volume  pour le coté droit et le côté gauche.

Le Docteur Christian MARINETTI choisit l’implant à partir des paramètres suivants:

  • votre désir, vos souhaits:
    • Sur la forme : bombée au pôle supérieur ,dite en « pomme »… ou avec une pente harmonieuse, plus naturelle, dite en «poire » 
    • Sur le volume final : choix de la projection , c´est-à-dire la profondeur de    bonnet : B, C, D, ou plus…
      Comment exprimer ce désir ?  par la discussion , en montrant avec les mains le volume souhaité ou proposé, et surtout en recherchant tranquillement vous-même et en montrant au chirurgien le jour de l’intervention des photo de magazine de seins qui vous plairaient pour vous même , en forme et en volume ; c’est pour le Docteur Christian MARINETTI la meilleure façon de transmettre vos souhaits : photos de poitrines sans soutien gorge ni vêtement, prises légèrement de trois quart , bras baissés. La mise en place d’un implant dans le soutien gorge pour apprécier le volume final est totalement illusoire car l’aspect sera totalement différent une fois l’implant posé à l’intérieur.
    • Le scanning 3D de vos seins avant l’intervention, réalisé au cabinet du Dr MARINETTI, vous permettra de visualiser en taille quasi réelle sur l’écran la simulation de votre augmentation mammaire et de ce que seront vos seins après l’intervention, avec possibilité selon vos souhaits de faire varier en direct leur volume.
  • les paramètres de vos glandes mammaires qu’il faut bien évaluer :
    • leur volume de départ, avec souvent des asymétries de volume, de hauteur d’implantation des seins, de symétrie des aréoles dans leur forme, leur hauteur et leur centrage.
  • les paramètres de votre thorax, qu’il faut bien mesurer :
    • Symétrie des côtés droit et gauche , parfois bombé ou plus creux d’un côté (thorax dit en entonnoir)…ce qui va donner l’impression de sein plus gros d’un côté après l’intervention si l’ on n’en tient  compte…
      Largeur disponible
      Hauteur disponible

C’est à partir de ces paramètres, de son sens artistique et se son expérience que le Docteur Christian MARINETTI va choisir lui même vos implants mammaires sur les différentes abaques de calcul informatisées fournies par les fabricants pourque vos prothèses mammaires correspondent au mieux à votre thorax, à vos seins, et à vos désirs.

Voici les objectifs du  Docteur C.MARINETTI pour la pose d’implants:

  • Aspect naturel, le sein doit sauf souhait contraire , présenter une pente douce de haut en bas , sans bombement : pour ce faire , la hauteur de l’implant doit être adaptée à la hauteur de votre thorax : si sa hauteur est trop faible vous aurez un creux au dessus du sein , si elle est trop importante vous aurez un bombement…
  • Obtention d’un V médian bien visible dans le décolleté même sans soutien gorge. C’est très important pour l’esthétique : il ne faut pas avoir un espace plat , plus ou moins large entre les deux seins ! pour ce faire , il faut utiliser un implant dont la largeur est adaptée à celle de votre thorax et qui arrive presque jusqu’au milieu de celui ci.
  • Absence de cicatrice sur les seins: la cicatrice axillaire située dans le pli de l’aisselle , dans l’ombre du tendon du muscle pectoral, ne se voit que peu .
  • Souplesse au toucher, la position derrière le muscle, souvent adoptée, permet de limiter la perception de l’implant  notamment chez les femmes minces ou ayant peu de glande
  • Mobilité dans les différentes positions du corps
  • Limitation de la pression du muscle sur l’implant et donc la déformation du sein lors de l’effort quand l’implant est retro musculaire 
  • Stabilité des résultats dans le temps

Pour réaliser une opération d’augmentation mammaire et poser la prothèse mammaire, le chirurgien plasticien a le choix entre plusieurs voies :

  • L’axillaire: La cicatrice de 3 à 4 cm de long est située haut dans le creux de l’aisselle dans l’ombre du tendon du muscle grand pectoral.
  • L’aréolaire: La cicatrice est située le plus souvent au bord inférieur de l’aréole. Peut parfois entraîner une diminution de la sensibilité de l’aréole.
  • La sous mammaire: Située dans le sillon au dessous du sein, parfois plus externe, latérale. Beaucoup moins utilisée aujourd’hui.

voies pour pose implant mammaire

 

Le Dr Marinetti utilise exclusivement la voie axillaire et ce depuis plus de 20 ans lors d’une pose d’implants mammaires : première implantation, remplacement, correction, modification, changement de plan.
Pour réaliser cette voie axillaire, le Dr Marinetti utilise des instruments spéciaux qu’il a progressivement mis au point.

 

Pour le Dr Marinetti, la voie axillaire lui paraît observer au mieux le caractère esthétique et confidentiel de cette intervention de par la qualité de sa cicatrisation et l’absence de toute cicatrice sur le sein.

 

Attention, il ne faut jamais imposer cette voie axillaire à un chirurgien esthétique qui n’en aurait pas une pratique courante car elle nécessite un matériel spécial et est difficile à bien réaliser si on n’en a pas une grande expérience.

L’implant mammaire est simplement introduit dans un espace ou « loge » réalisé par décollement des tissus en arrière de la glande mammaire; cet espace est adapté au volume de l’implant; l’implant mammaire n’est pas fixé et reste libre dans cette loge en adhérant plus ou moins à ses parois.
Au bout de quelques semaines à quelques mois, l’implant est entouré d’une fine membrane collagénique produite à partir des tissus environnants que l’on appelle « capsule » (cf § complications, ci-après: cette capsule peut se rétracter, s’épaissir, déformer et durcir la prothèse:  c’est ce que l’on appelle une  « coque »).

 

position implant mammaire devant ou derriere le muscle

 

L’implant mammaire peut ainsi être placé devant ou derrière le muscle grand pectoral (cf schéma ci-dessus). Il existe des avantages et des inconvénients pour chacune des positions :

  • Position « en avant du muscle grand pectoral (dite « prémusculaire »)
    • Avantages :
      • moins douloureuse dans les suites opératoires immédiates
      • moins de risque de malposition immédiate (cf ci-après)
      • aspect plus esthétique si le sein est mou et abaissé, car la prothèse « accompagne » la descente du sein.
    • Inconvénients :
      • donne souvent un bombement au pôle supérieur du sein, peu naturel (nécessité d’utiliser fréquemment des implants anatomiques dans cette position ; cf préced)
      • chez les patients maigres ou à petit diamètre glandulaire, la prothèse se retrouve sous la peau et les contours de la prothèse sont visibles, voir perceptibles au toucher.
      • statistiquement, risques de coques peut-être plus élevé (cf. préced)
      • le poids de l’implant est directement transmis au sein et à sa peau: donc théoriquement cette position peut favoriser la descente progressive du sein, notamment sur peau de mauvaise qualité.
      • les contours de la prothèse deviennent de plus en plus visibles avec le temps avec amincissement de la glande.
  • Position « en arrière » du muscle grand pectoral (dite « rétro-musculaire »)
    • Avantages :
      • moins de bombement au pôle supérieur du sein puisque l’implant subit la pression du muscle pectoral à son pôle supérieur (possibilité d’utiliser des prothèses rondes)
      • statistiquement moins de risques de coque (cf. précédemment) car les contractions musculaires mobilisent les implants.
      • Implant situé plus profondément donc moins visible et moins perceptible, notamment chez les patientes maigres.
    • Inconvénients :
      • plus douloureux pendant les 8 à 10 jours suivant l’intervention.
      • risque pendant cette courte période de remontée de l’implant sous l’effet de la pression musculaire avec bombement inesthétique du pôle supérieur du sein ; le port du « conformateur » pendant une dizaine de jours diminue ce risque (c’est une sangle élastique passant sous les bras et sur le pôle supérieur des seins); ce déplacement de l’implant peut nécessiter une réintervention, assez simple, dans les 3 semaines suivantes (on repasse par la cicatrice sous anesthésie générale et on replace tout simplement l’implant en bonne position).
      • chez les patientes très sportives : risques de déplacement secondaire ou tardif de l’implant du aux contractions répétées du muscle pectoral (donc limiter les efforts musculaires violents dans la position rétro-musculaire)
      • parfois, lorsque le muscle grand pectoral est très étalé et très puissant, aspect de déformation des seins au moment des contractions musculaires violentes, l’aspect redevenant normal à la fin de la contraction.
      • dans cette position, l’implant est soutenu par un hamac fibreux et musculaire (cf . schéma) et son poids n’est pas transmis au sein ; donc théoriquement le poids de l’implant ne favorise pas la chute progressive du sein. Cependant lorsque au cours du vieillissement cette chute normale et inéluctable se produit, la forme du sein reste moins naturelle que dans la position pré musculaire, car la glande à tendance à passer par-dessus la prothèse qui, elle, reste plus solidaire du thorax, d’où apparition d’un bombement au pôle supérieur du sein au fil des ans et du vieillissement…

Le chirurgien, après avoir soigneusement analysé vos différents paramètres, doit au mieux choisir la position de l’implant qui présentera le plus d’avantages et le moins d’inconvénients pour vous.

 

Personnellement, sauf cas particulier, ma préférence va à la position rétro musculaire qui me paraît seule à même de donner les résultats les plus naturels et les plus durables dans le temps.

Toute prothèse mammaire s’use par frottement interne ou par altération chimique de sa membrane et ne pourra donc être conservée une vie entière mais devra être remplacée :

  • Pour les prothèses mammaires renfermant du sérum physiologique: Celles-ci peuvent être conservées tant qu’elles ne se dégonflent pas. Leur durée de vie est le plus souvent inférieure à 10 ans, car elles plissent et le percement se réalise par usure sur un pli. Elles peuvent ainsi se dégonfler de façon imprévisible quelques mois ou quelques années après leur mise en place. Quand le dégonflement apparaît, la prothèse se vide complètement très rapidement (en 10 jours environ). Il n’y a pas d’urgence, mais il faut la remplacer sans trop tarder ;
  • Pour les implants mammaires contenant du gel de silicone: Il faut remplacer ces implants mammaires de principe à la fin de leur période de validité qui est fixée à dix ans  sans attendre des complications. En effet le gel de silicone contenu dans la prothèse mammaire est irritant pour les tissus environnants et peut lorsque la membrane est lésée provoquer des réactions inflammatoires au niveau de la capsule et des tissus entourant directement la prothèse avec épaississement et rétraction de ceux-ci : on a alors une « capsulite rétractile » communément appelée « coque » avec déformation et induration du sein. Des réactions inflammatoires peuvent aussi apparaître plus à distance, par migration du silicone, au niveau de la glande mammaire, du muscle pectoral des ganglions lymphatiques avec apparition d’induration et de masses palpables (siliconomes).
    Aucun examen radiologique (mammographie, échographie, IRM …) n’est suffisamment fiable pour préciser à tout coup l’état exact de la prothèse ; en effet, avant que la membrane prothétique ne soit complètement rompue, il existe un suintement difficilement détectable.
    • Avec les prothèses mammaires renfermant du gel de silicone « ancienne génération » (posées en France avant 1995): La durée de validité était de 10 ans; c’est à dire que de principe au bout de 10 ans elles devaient être remplacées et devraient toutes l’être aujourd’hui.
    • Avec les implants mammaires renfermant du gel de silicone de « nouvelle génération » (posées en France depuis 2001): La durée de validité aurait du être plus longue, car des progrès semblaient avoir été réalisés par les fabricants ( parois plus épaisses tout en restant souples, gels cohésifs c’est à dire ne s’écoulant pas en cas de percement de l’enveloppe) . Cependant tous les chirurgiens ont constaté et ce pour toutes les marques de prothèses et dans un pourcentage de cas qui reste assez faible, des vieillissements très prématurés de certains implants avec rupture. La durée de validité reste pour le moment à 10 ans et une surveillance au long cours une fois par an par votre chirurgien plasticien avec une échographie annuelle est impérative.   

Voici les examens à réaliser avant l’opération:

  • avis et examen de votre gynécologue
  • bilan sanguin
  • électrocardiogramme (selon l´âge)
  • mammographie et échographie des seins (datant de moins de 3 mois)
  • consultation anesthésique

Préparation du corps a l’intervention

But : diminuer la présence de microbes dans votre peau :

  • gommage du corps 3 à 4 jours avant par une professionnelle
  • douche à la bétadine moussante la veille au soir et le matin de l’intervention, cheveux compris, à votre domicile; laisser agir 3 mn la bétadine et vous rincer; troisième douche en arrivant à la clinique.
  • épilation des aisselles par crème épilatoire exclusivement à réaliser la veille ou plusieurs jours avant selon vos propres réactions, le but étant d’éviter d’avoir le jour de l’intervention une irritation ou des boutons au niveau des aisselles.

Arrivée à la clinique le jour même

  • Etre à jeun c’est-à-dire en ayant ni bu, ni mangé pendant les 8 heures précédant l’intervention.
  • Le chirurgien dessinera sur votre peau différents repères et la position future des implants; il prendra des photographies qui seront classées dans votre dossier médical.

Anesthésie générale indispensable pour votre confort et votre sécurité.

60 minutes environ

Voici les suites opératoires:

  • durée de l’hospitalisation : 1 nuit en général

  • douleurs : c’est une opération douloureuse surtout pour la première nuit post opératoire : c’est pour cette raison que vous la passerez à la clinique qui dispose de tous les moyens pour vous calmer.
    Les douleurs vont décroître progressivement et s’atténuer en 8 à 10 jours. Des antalgiques adaptés et puissants vous seront prescrits. Ces douleurs post opératoires sont moins importantes quand les prothèses sont placées en avant du muscle (cf.précédemment).

  • Durée de la convalescence et arrêt de travail : 10 jours minimum et plus selon votre type d’activité professionnelle.

  • Port du « conformateur » : Il est mis en place dès la fin de l’intervention sur le sommet des seins ; le porter bien serré pendant 8 à 10 jours pour limiter le risque de remontée des implants (cf précédemment).

  • Pas de fils à retirer (fils résorbables)

  • Douche possible à J7 ( désodorants utilisables , mais sans alcool)

  • Port du soutien gorge: avis variable selon les chirurgiens ; personnellement pas de soutien gorge avant 1mois pour ne pas risquer de faire remonter les implants .

Oui, mais elles s’atténuent avec le temps.
Les cicatrices sont une conséquence inévitable de toute chirurgie. Leur visibilité dépend de l’intervention (par exemple, une augmentation mammaire laisse des cicatrices sous le sein, dans l’aréole ou sous l’aisselle). Avec des soins adaptés (crèmes cicatrisantes, protection solaire, massages) et selon le type de peau, elles deviennent souvent discrètes au fil du temps. Les chirurgiens placent généralement les incisions dans des zones peu visibles.

Oui, mais comme toute intervention, il existe des risques.
Les implants mammaires modernes sont très réglementés et soumis à des tests de sécurité stricts. Cependant, ils peuvent entraîner des complications, comme :

  • Rupture ou fuite de l’implant (rare avec les nouveaux implants).
  • Formation de coques capsulaires (réaction naturelle du corps pouvant provoquer de la rigidité).
  • Risques d’infections ou de déplacement de l’implant.
    Votre chirurgien discutera de ces risques et des alternatives possibles.

Pour favoriser une bonne cicatrisation après une chirurgie esthétique :

  • Suivez scrupuleusement les recommandations du chirurgien.
  • Maintenez les pansements propres et secs.
  • Évitez de fumer, car cela peut ralentir la cicatrisation.
  • Protégez les cicatrices du soleil pendant au moins un an (utilisez un écran total).
  • Massez les cicatrices après cicatrisation (selon avis médical) pour assouplir les tissus.
  • Portez un vêtement de contention ou soutien-gorge post-opératoire si recommandé.

Oui, mais avec certaines limites.
Certaines interventions, comme la rhinoplastie ou la liposuccion, peuvent être durables. Cependant, le vieillissement, les variations de poids, ou les grossesses peuvent modifier les résultats au fil du temps. Pour d’autres opérations, comme les augmentations mammaires avec implants, une intervention de remplacement peut être nécessaire après 10 à 20 ans.

Non, sauf exceptions spécifiques.
La chirurgie réparatrice (pour raisons médicales) peut être remboursée, par exemple :

    • Reconstruction mammaire après un cancer.
    • Réduction mammaire en cas de douleurs importantes.
    • Correction des séquelles d’un accident ou d’une malformation congénitale.
      Pour une prise en charge, une demande doit être adressée à l’Assurance maladie avec un certificat médical. En revanche, les interventions purement esthétiques ne sont pas remboursées.

ACTUALITÉS IMPLANTS MAMMAIRES

Pour une information régulière, vous pouvez consulter cette page actualités mise à jour régulièrement pour vous informer au mieux.

Les nouvelles tendance de 2023

Voici les dernières tendances de l'année 2023, que le docteur Marinetti a observé, où l'on retrouve principalement le visage.

Augmentation mammaire en 2020

Lorsque l'on souhaite augmenter la taille de ses seins, plusieurs choix s'offre à nous, le docteur Marinetti accompagne pour cela.

Combiner plusieurs interventions

Souvent, certains patients sont tentés par le fait d'additionner les interventions en une seule et même fois.
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